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Le chef de la délégation de l'AN à l'AP OSCE, Eduard Aghajanyan, a prononcé un discours lors de la conférence internationale de l'AP OSCE sur la « Lutte contre la corruption, la protection de la démocratie, le rôle des parlements nationaux ». Notamment il       a dit :

« …Je voudrais parler plutôt de l’apport des institutions et de médias indépendants pour promouvoir la corruption. Mes collègues de la délégation arménienne ont mentionné les réformes institutionnelles qui ont eu lieu en Arménie postrévolutionnaire. Cependant, au moins une partie importante de la société arménienne n'est pas satisfaite des réformes anti-corruption.

Les mêmes institutions, et en particulier les médias, encouragent la corruption, puis qu'environ 80 % des médias en Arménie sont contrôlés par des oligarques, eux-mêmes membres de l'ancienne élite politique, réunis en partis d'opposition actuels.

Et cette situation provoque un mécontentement objectif dans la société, qui connaît bien les véritables propriétaires desdits médias, ainsi que tous les biens qui sont cumulés par la même élite au cours des 25 dernières années.

Et lorsque les institutions démocratiques ne sont pas encore pleinement formées, le gouvernement est confronté à un défi et à un dilemme. Il doit choisir entre la satisfaction à court terme des attentes de la société et la formation à long terme des institutions pertinentes.

Je voudrais ici souligner une fois de plus le rôle crucial de l'assistance que l'Arménie a reçue de plusieurs États membres de l'OSCE dans le cadre des réformes démocratiques et du programme de la lutte contre la corruption. Et nous avons l'intention d'approfondir cette coopération avec nos partenaires internationaux, car le peuple arménien reste attaché à sa volonté d'être une société libre et démocratique, où les pages de l'autoritarisme et de la corruption sont tournées depuis longtemps. »